Elle n'en pouvait plus, elle était à bout de force, son visage était pâle et la douleur était atroce. Comment en était-elle arrivée là ? Elle n'en avait aucune idée, la seule chose dont elle était certaine, c'est que cette chose devait sortir de son ventre et rapidement. (...) Ça y est le calvaire était enfin terminé, son expression était glacial. Ce jour-là, elle l'avait imaginé autrement. La sage-femme s'approcha d'Annah Maslany afin de poser l'enfant sur sa poitrine quelques secondes, mais elle refusa aussitôt. Je ne veux pas... je ne veux pas la voir. La sage-femme ne se laissa pas prier, elle avait l'habitude après tout, et elle n'avait pas vraiment son mot à dire lorsqu'il s'agissait du choix de ses patientes.

Maman, tu crois que les fées existent ? disait-elle avec innocence un large sourire aux lèvres. Et toi, tu crois qu'un jour tu seras moins naïve ? C'était tout lui, toujours là à briser ses rêves d'enfant. Jihànne était âgée de tout juste cinq ans, tandis que son frère Cailean venait d'avoir dix ans. Tout deux étaient comme chien et chat, néanmoins il leur arrivait de s'amuser ensemble et ça malgré le jeune âge de la belle. Cail' tu devrais faire attention à ce que tu dis à ta sœur. Tu ne te souviens pas lorsque tu avais son âge ? avait-elle dit d'un air taquin à son fils pour ensuite se diriger vers le four pour y mettre les cookies aux pépites de chocolats qu'elle avait préparée.

Ecoute, je comprend que tu sois en colère, mais je te jure que je n'ai rien à voir avec ce qu'elles t'ont fait. Jihànne était partagée entre la colère et la tristesse. Kinsley était nouvelle au collège, elle n'avait pas un physique très avantageux et suscitait la moquerie de ses camarades. Notre Maslany vint à sa rencontre et l'invita à sa fête d'anniversaire. Elles ne se connaissaient pas vraiment, mais c'était une bonne occasion pour faire connaissance. Depuis ce jour-là elles s'étaient liées d'amitié, et les amies de Jihànne en avait fait tout autant, ou tout du moins, c'est ce qu'elle pensait. Elles étaient un petit groupe de fille dont on entendait beaucoup parler à l'époque. C'est ça pour toi être amie ? C'est trahir l'autre ? Dire que je te faisais confiance. Kinsley était en larme, tenant une fine lame au creux de sa main. On pouvait voir du sang couler de ses poignées, de ses veines qu'elle s'était entaillée. C'est en s'approchant qu'elle l’aperçu, mais se recula bien assez vite ne pouvant supporter la vu du sang. Elle prit son téléphone et appela les urgence, elle se mit à paniquer, voyant que son amie devenait très blanche. Après avoir raccrochée, elle serra ses poing -pour se donner un semblant de courage- et s'approcha. Ça va aller, ils ne vont pas tarder à arriver.Elle tentait tant bien que mal à la rassurer, mais elle-même ne l'était pas, non pas qu'elle doutait des compétences des docteurs, mais parce qu'elle commençait à tourner de l’œil. Elle respira profondément et s'éloigna d'elle, elle venait de perdre connaissance ce qui l'inquiéta de plus belle. Elle fut rassurée en voyant les urgences arriver. Ce dont elle pouvait être sûr à présent c'est qu'elle feraient une croix sur ses amies qui avaient causés du tort à Kinsley volontairement.

Dégage, tu me fais de l'ombre. disait-il tout en finissant de rouler son joint avant de l'apporter à sa bouche. Elle restait là choquée par son comportement ces derniers jours. Et rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Tu te prends pour qui, hein ? Elle n'est plus là et tu te crois tout permis ? Tu penses qu'il n'y a que toi qui souffre, c'était ma mère aussi. S'en était trop pour elle, elle n'arrivait plus à le supporter. Plus les jours passaient plus il se laissait tomber. Elle avait besoin de son frère et il l'abandonnait, comme on pouvait abandonner une vieille chaussette. Arrête, qu'est-ce que tu raconte ? avait-il dit tout en laissant échapper un rire mesquin. Ta mère t'a abandonnée lorsque tu es née. Ma mère elle t'a adoptée par bonté d'âme... Chaque mot qu'il utilisait lui arrachait le cœur, elle ne lui avait rien fait et pourtant il se montrait cruel à son égard. Tu mens ! T'es qu'un pauvre con ! Une fois dit elle lui tourna le dos s’apprêtant à rentrer, mais c'était sans compter sur ce dernier. Tu ne me crois pas ? Tu devrais aller jeter un coup d’œil dans le carton, dans son armoire, lis et tu sauras. Des larmes s'étaient mises à couler le long de son visage, elle ne le croyait pas, mais un doute s'était installé. Sa mère ne lui avait jamais rien dit, elle avait aujourd'hui dix-huit ans, venait de perdre sa mère et voilà qu'elle apprenait de la bouche de son grand-frère qu'elle n'était pas la fille de celle qu'elle admirait tant. Jihànne se rendit dans la chambre de sa mère, un frisson s'était mit à parcourir son corps. Elle n'était plus entrée dans sa chambre depuis sa mort. Trois semaines que sa mère était morte et rien n'avait changé dans cette pièce. Elle s'en voulait tant de faire une chose pareil, mais elle se devait de savoir, elle ne pouvait faire autrement. Elle tomba sur le carton en question, se mit à fouiller, de nombreuses photos de sa mère, de Cailean et de son père, mais pas une seule ou elle figurait. Elle aperçu son journal intime, elle le prit entre ses mains, une photo tomba, ainsi qu'une lettre. Elle pouvait y lire Jihànne Lyla Maslany, elle respira profondément, espérant de tout son être que son frère avait tort, qu'il était tout simplement sous l'influence de la drogue et qu'il ne savait plus ce qu'il disait. Elle se mit à lire et se rendit compte que l'écriture n'avait rien à voir avec celle de sa défunte mère. Plus elle lisait plus son estomac se nouait, ses mains tremblaient et ses larmes s'étaient misent à perler sur cette feuille qu'elle tenait en main. Elle était donc issue d'un viole, sa mère n'avait pas voulu d'elle parce qu'elle n'aurait pu supporter de s'occuper de la fille de son géniteur qui lui avait volé une partie d'elle-même. Annah, sa mère biologique s'appelait Annah. Jihànne avait l'impression de perdre pied, elle se sentait faible tout à coup. Elle n'arrivait pas à y croire, c'était comme si on venait de lui arracher le cœur sans la moindre anesthésie. Elle s'allongea et sa seule pensée à ce moment-là fut de disparaître. Elle était en pleure et ne parvenait à s'arrêter, elle avait mal, pourquoi sa mère ou plutôt sa mère adoptive ne lui avait-elle rien dit ? Pourquoi avait-il fallut qu'elle l'entende sèchement de la bouche de son frère ? Jihànne ? Elle pouvait l'entendre de de loin, Cail' montait les escaliers à vive allure, lorsqu'il arriva devant la porte il fut essoufflé. Jihànne, je suis désolé, je sais pas ce qui m'a prit tout à l'heure, je... Il s'approcha d'elle, elle sanglotait toujours, il s'en voulait, il ne savait pas pour quelle raison il lui avait dit cela. Elle ne lui avait rien fait après tout, elle n'avait pas méritée ces paroles. Laisse-moi tranquille, j'espère que tu es content... Tu avais raison. Finalement tu as gagné. Il s'était assis près d'elle, il regrettait tellement, surtout lorsque l'on sait à quel point elle pouvait être fragile. Et de savoir que sa mère venait de mourir, que celle-ci ne l'était pas vraiment et qu'en plus de ça elle était issue d'un viole faisait tout de même beaucoup. Jihànne, je suis vraiment désolé, je ne pensais pas ce que je disais. Peut-être qu'elle n'était pas ta mère biologique, mais elle t'aimait comme sa propre fille. Et je t'aime aussi, t'es sans doute l'une des meilleurs choses qui nous soit arrivé après l'abandon de mon père. Il posa sa main sur la sienne, elle leva les yeux posant son regard sur ce dernier, dans le fond elle l'aimait tant, bien qu'il pouvait se montrer sans cœur par moment. Elle se redressa sur le lit et le serra dans ses bras, tandis qu'il s'excusa à nouveau lui promettant de veiller sur elle et de changer.

Jihànne a bien grandit depuis, d'ailleurs peu après la mort de leur mère, elle et son frère prirent la décision de quitter leur ville natale et d'aller vivre à Penticton au Canada. De cette façon ils reprirent leur vie à zéro, mais le passé n'abandonne jamais il survient toujours lorsqu'on s'y attend le moins.

Pauvre petite Jihànne, j'ai envie de lui faire pleins de câlins pour la consoler  
Concernant ta fiche je n'ai rien de particulier à dire, juste que l'histoire est triste et seulement savoir s'il était normal que tu ne parles d'Isaac dans ton histoire ? C'est juste un point qui m'intrigue

Tu peux dès à présent aller plus en avant sur le forum et découvrir les merveilles qu'il renferme ainsi que sympathiser et délirer avec les autres membres si ce n'est pas déjà fait ! Cependant afin de ne pas te lâcher complètement dans la nature, voici quelques liens que je me permets de te conseiller ! Tout d'abord si tu ne l'as pas encore fait, je te conseille d'aller jeter un petit coup d'oeil au règlement, c'est toujours bien de savoir à quoi on a à faire ! Ensuite je pense que tu ne vas pas vivre sous les ponts, donc files faire une demande de logement et après va recenser ton métier. C'est toujours bien de savoir où notre personnage va travailler ! D'ailleurs si tu as besoin d'un baby-sitter, d'un colocataire ou que sais-je encore, tu peux faire un tour aux petites annonces, ça peut être très utile !

Mais bon je suis sûre que tu es surtout impatient(e) de créer ta fiche de liens pour te faire des amis ! D'ailleurs il se peut que tu ais besoin de personnes particulière, comme ta moitié ou ta voisine perdue de vue  ? Si c'est le cas va créer des scénarios, si tu cherches plutôt ta grande tante qui fume comme un pompier et ton cousin germain, c'est une famille qu'il faut que tu crées. Dans tous les cas, j'espère qu'ils seront pris bientôt ! Après si l'envie de RP est présente je t'invite aussi à aller dans ce sujet. Tu pourras peut-être trouver des personnes qui ont besoin d'un partenaire ou tu peux aussi en demander un ! Ensuite, quand tu auras des rps par milliers, pour ne pas les oublier, tu peux les mettre dans ton profil. Sinon je te recommande vivement le flood où l'on s'amuse comme des petits fous & de passer sur la ChatBox pour rigoler un petit peu ! Puis si après tous ses petits liens tu as peur de ne pas y arriver, n'hésites pas à demander à être parrainé. Sinon pour toutes tes demandes, de lieux ou de rang c'est à la préfecture qui faut se rendre. Surtout, n'ais pas peur de faire le petit curieux et va voir un peu partout dans le forum.