« Bah toi t’as même pas de maman et de papa alors tais-toi ! »
Combien de fois l’a-t-elle entendue cette rengaine en étant gamine ? Trop sans doute. Mais, cela ne l’a jamais arrêté, bien au contraire. Cette faiblesse, Ombeline a décidé très tôt de se battre et de ne pas donner raison à ces gamins qui ne connaissaient déjà rien à la vie. Alors, elle est restée droite, les a envoyé bouler et elle a continué sa vie. Jamais elle n’intéressa les couples venant adopter. Trop jeune, trop vieille, trop blanche, trop belle… Mais elle aimait bien son orphelinat, les personnes qui s’occupaient d’eux étaient gentils avec elle, ce petit bout de femme qui ne cessait de les étonner, de leur prouver qu’elle n’était déjà plus une enfant. Si tant est qu’elle le fut un jour… Ombeline avait tellement envie de retrouver ses parents, sans grand succès. Lorsque la jeune femme a eu douze ans, elle a reçu une lettre de ses géniteurs. Lettre qu’elle garde encore précieusement dans un recoin de ses affaires. Elle avait interdiction de les retrouver, de les chercher ou même de tenter de les contacter. Ce n’était pas une enfant désirée, elle ne le serait jamais.

Comment finir son adolescence avec ça, avec ce poids terrible ? Ce fut dur, elle fugua, tenta de trouver quelqu’un qui pourrait l’aider, lui montrer le chemin que la jeune adolescente devait suivre. Qui aurait pu croire que ce fut un homme de seize ans de plus qu’elle qui la prit sous son aile. C’était un journaliste chevronné qui aimait les causes perdues comme Ombeline. Elle ne lui raconta jamais son histoire et il ne lui posa aucune question. C’était une personne d’une générosité sans nom avec ce petit canard perdu. Au fil des années, la demoiselle finit par tomber éperdument amoureuse de ce sauveur et par miracle, ce fut réciproque. Le journaliste finit même par demander la main d’Ombeline afin de s’unir à elle pour la vie.

Quelques temps après cette demande, du haut de ses vingt et un ans, elle tomba enceinte. C’était du bonheur à l’état brut, de l’espoir pour cette pauvre orpheline non désirée du monde mais seul lui et le bébé comptaient maintenant. Elle vivait sa grossesse à deux cent pour cent. Sûrement un peu trop. Lorsqu’elle alla à la dernière échographie de contrôle, au huitième mois de grossesse, on l’obligea à se diriger immédiatement vers la maternité sans lui donner la raison de cet empressement. Lorsqu’elle arriva sur la table d’accouchement, l’anesthésiste eut deux mots de trop. ‘Bébé mort’. Cela fit tilt dans la tête de la jeune femme. Depuis combien de temps son enfant n’avait pas cogné dans son ventre ? Cette prise de conscience anéantit tout, ses contractions ne semblant rien comparé à la douleur de son cœur. Les médecins furent obligés de faire une césarienne, son homme dut même lâcher la main de sa fiancée pour quitter la pièce.

Elle était seule face à sa douleur, à ses démons. Ombeline pleurait toutes les larmes de son corps, incapable de pousser pour expulser le corps de son bébé tant désiré et aimé. Lorsque l’enfant fut sorti de son ventre, elle supplia les infirmières de lui donner, qu’elle puisse le voir, le tenir au moins une fois dans ses bras. Malgré tout, ils refusèrent et prirent la petite chose inerte dans une autre salle. Ombeline hurla, elle se mit à bouger si fort que les médecins durent l’attacher au lit avant de finir de la recoudre. Elle n’aurait pas dû bouger. Mais la jeune femme s’en fichait terriblement. Elle avait mal, tellement mal. Mais le verdict tomba le lendemain. Elle serait stérile à cause du temps qu’avait passé le bébé mort-né dans son ventre et dû au fait qu’elle s’était agitée pendant l’opération.

Que pouvait-elle apporter maintenant à son futur époux ? Rien. Alors, elle sombra dans une dépression, elle se mit à fumer beaucoup trop. Peu à peu, Ombeline se referma sur elle-même et elle finit même par fuir l’amour de sa vie par honte de ce que son corps avait fait. Elle s’exila alors à Penticton où elle tenta de vivre une nouvelle vie. D’oublier ce qu’elle avait fait, de perdre enfin sa tristesse. Cela faisait maintenant presque dix ans et elle est toujours hantée par l’ombre de son enfant ainsi que l’amour qu’elle ne cesse de porter à cet homme, ce sauveur.

Ton histoire est trop triste, ça m'a fait mal au coeur En tout cas c'est parfait ma belle, je te valide ! En espérant pouvoir exploiter ça avec toi  

Tu peux dès à présent aller plus en avant sur le forum et découvrir les merveilles qu'il renferme ainsi que sympathiser et délirer avec les autres membres si ce n'est pas déjà fait ! Cependant afin de ne pas te lâcher complètement dans la nature, voici quelques liens que je me permets de te conseiller ! Tout d'abord si tu ne l'as pas encore fait, je te conseille d'aller jeter un petit coup d'oeil au règlement, c'est toujours bien de savoir à quoi on a à faire ! Ensuite je pense que tu ne vas pas vivre sous les ponts, donc files faire une demande de logement et après va recenser ton métier. C'est toujours bien de savoir où notre personnage va travailler ! D'ailleurs si tu as besoin d'un baby-sitter, d'un colocataire ou que sais-je encore, tu peux faire un tour aux petites annonces, ça peut être très utile !

Mais bon je suis sûre que tu es surtout impatient(e) de créer ta fiche de liens pour te faire des amis ! D'ailleurs il se peut que tu ais besoin de personnes particulière, comme ta moitié ou ta voisine perdue de vue  ? Si c'est le cas va créer des scénarios, si tu cherches plutôt ta grande tante qui fume comme un pompier et ton cousin germain, c'est une famille qu'il faut que tu crées. Dans tous les cas, j'espère qu'ils seront pris bientôt ! Après si l'envie de RP est présente je t'invite aussi à aller dans ce sujet. Tu pourras peut-être trouver des personnes qui ont besoin d'un partenaire ou tu peux aussi en demander un ! Ensuite, quand tu auras des rps par milliers, pour ne pas les oublier, tu peux les mettre dans ton profil. Sinon je te recommande vivement le flood où l'on s'amuse comme des petits fous & de passer sur la ChatBox pour rigoler un petit peu ! Puis si après tous ses petits liens tu as peur de ne pas y arriver, n'hésites pas à demander à être parrainé. Sinon pour toutes tes demandes, de lieux ou de rang c'est à la préfecture qui faut se rendre. Surtout, n'ais pas peur de faire le petit curieux et va voir un peu partout dans le forum.